Conférences sur les Hautes Chaumes
le 23 mars à Feurs et le 31 mars à Sauvain
Présentation des résultats des Focus : le plateau de Colleigne
recherches du Collectif et Renat
Groupe de Recherches Archéologiques de la Loire
Maison Passé-Présent
8 rue Desimiane de Montchal
42170 Saint-Just Saint-Rambert
04.77.52.12.78
Conférences sur les Hautes Chaumes
le 23 mars à Feurs et le 31 mars à Sauvain
Présentation des résultats des Focus : le plateau de Colleigne
recherches du Collectif et Renat
PUBLICATION :
Les portes en pierre
Un élément singulier de l’architecture souterraine
entre Moyen-Orient et Occident
Eric Clavier et Luc Stevens
L’utilisation des portes en pierre dans le monde souterrain n’a fait l’objet que de rares études généralement focalisées sur une région ou un site spectaculaire. Nos recherches, concentrées sur le bassin méditerranéen au sens large, mettent en évidence l’utilisation de ces portes sur un temps très long, depuis la Préhistoire jusqu’au Moyen-Age, en passant par l’antiquité. Ces portes se retrouvent également dans des contextes très variés. Présentes en grand nombre dans les monuments funéraires, on en retrouve également dans certains sites souterrains défensifs ou destinées à des pratiques plus domestiques comme le stockage. Depuis le Val de Loire jusqu’en Arménie en passant par l’Espagne, l’Italie, la Bulgarie, l’Egypte et les pays du Levant, nous vous proposons l’étude de portes pour lesquels nous tenterons de mettre en évidence les différentes caractéristiques architecturales et leur mode de fonctionnement. C’est donc, entre Orient et Occident, à un véritable voyage souterrain que nous vous invitons.
Préparez-vous à franchir des portes que vous n’auriez jamais penser pouvoir ouvrir.
234 pages en couleurs
format 22 x 22 cm
Prix : 40 € + Frais de port
Le Bulletin 2022, n° 32 est disponible
SOMMAIRE
- Mot du Président
Philippe Richagneux
- Onze ans de prospection aérienne sur le département de la Loire
Jean-François Parrot
- Hautes Chaumes, campagne 2021
Jacques Verrier
- Hautes Chaumes, évolution des construction d'estive : XIe-XXe siècle
Jacques Verrier
- Le Trambouzan - Prospection 2020 - 2021
Sabrina Flandin
- La palynologie. Connaissance de l'environnement du passé
Jacqueline Argant
- Enceinte urbaine de Saint-Genis-Terrenoire
Jacques Verrier
- Hommage à Raymond Pons - Le péage de Pontempeyrat
Jacques Verrier
Disponible par le biais de la fiche contact ci-contre ou par mail
Une hache pas très polie...
La découverte d’une hache polie n’est pas une chose courante. Ce ramassage sur la commune de Veauchette est celui d’un petit modèle en forme d’amande, mesurant 6 cm de longueur par 4,5 cm de largeur et 1,5 cm d’épaisseur. Ce qui en fait son originalité c’est la matière dans laquelle elle a été fabriqué : une variété de basalte vacuolaire. Cette roche est habituellement utilisée pour fabriquer du matériel de mouture et elle n’est sans doute pas la plus approprié pour la fabrication de ce type d’objet. Son tranchant est d’ailleurs très émoussé.
Les charbonnières des Hautes Chaumes des monts du Forez
L’activité des charbonniers dans les Hautes Chaumes du Forez est connue. Le lieu où est pratiquée cette activité se présente en général comme une plateforme de 6 x 3 m qui a été aménagée perpendiculairement ou parallèlement à une pente (les terres de creusement en amont ont permis de fabriquer la plateforme en aval) et sur laquelle la construction de bois était installée. Elles sont souvent regroupées par 4 à 6 unités.
La montagne de Saint-Anthème offre la particularité d'avoir accueilli une intense activité de ce type puisque plusieurs secteurs comprenant chacun plus d’une cinquante de charbonnières regroupées ont été identifiés lors des prospections du programme d’inventaire. La fabrication s’effectuait classiquement sur des plateformes mais aussi en fosses circulaires d’environ 3,50 m de diamètre dont les terres de creusement ont été rejetées en périphérie. Elles forment des bourrelets. Cette manière de procéder était utilisée dès l’antiquité mais les fosses étaient plutôt de forme rectangulaire et allongée. Ce sont donc de véritables champs de charbonnières installés à la limite entre les pâtures et les zones boisées qui ont été dénombrés.
Ces découvertes posent évidemment de nombreuses questions : s’agissait-il d’une activité qui était pratiquée à plein temps ou bien s'agissait-il d’une activité annexe et ponctuelle ? A quoi servait tout ce charbon de bois : à une activité domestique ou artisanale ? Dans ce cas, à qui était-il destiné : à des forgerons, à des verriers ou autres ? Etait-ce un usage local ou un commerce existait-il ?
Les données locales sur ce type d’activité sont rares et nous sommes, bien évidemment, preneurs de tout renseignements.