Boisset-Saint-Priest
Boisset-Saint-Priest
La commune de Boisset-Saint-Priest est installée sur les premiers contreforts des Monts du Forez. Ses limites ouest et sud/est sont formées par la profonde vallée de la Mare et ses ravins escarpés et boisés. Le centre est formé d’un étroit plateau s’élevant par paliers dans le sens nord/sud et se déroulant en pente douce jusqu’aux bois de Bazourges et la plaine dans le sens ouest/est. Le territoire est irrigué par de nombreux cours d’eau. Les centres de vie se sont développés sur le plateau et sur les pentes qui descendent vers la plaine. La commune ne connaît pas de centre proprement dit mais contient de nombreux gros hameaux (Boisset, Saint-Priest, Fontvial, Lucenol). Les terres en état d’être prospectées ne représentent que 20% environ du territoire de la commune.
Le passé archéologique de la commune était inexistant et aucune trouvaille ancienne n’y avait été signalée. Les prospections ont révélé la présence d’indices archéologiques en huit points du territoire. Ces sites datent tous de la période gallo-romaine et ils sont pauvres en matériel archéologique de surface. A première vue, ils n’indiquent pas la présence d’habitats mais plutôt de bâtiments dont la vocation serait agricole. Les indices archéologiques ramassés se limitent souvent à quelques fragments de tuiles à rebords répartis sur de petites surfaces.
Le passé médiéval est représenté par un habitat rural des XVIe et XVIIe siècles partiellement conservé ou visible sous la forme de réemplois. Deux églises ont été étudiées. La première est celle du bourg de Boisset, amputée de sa façade, d’une partie de la nef, d’une chapelle latérale par des travaux routiers. Ce qu’il en subsiste a été réutilisé en salle commune. On notera la présence de lambeaux de fresques dans les combles. La seconde est l’église de Saint-Priest dont les bases sont romanes. Des travaux d’agrandissement successifs n’ont laissé de l’édifice originel que la nef.
Le réseau routier a été étudié et il montre une grande densité de chemins importants liés d’une part à une voie conduisant au Livradois et d’autre part au pont de Vérines, ouvrage franchissant la rivière La Mare, située à la limite sud de la commune.
Bulletin n° 13, 2002