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Groupe de Recherches Archéologiques de la Loire
Maison Passé-Présent
8 rue Desimiane de Montchal
42170 Saint-Just Saint-Rambert

Prospections aériennes

La prospection aérienne


 

Les grands principes de la prospection archéologique aérienne

 Unias, enclos fossoyé d'une ferme gallo-romaine Bulletin n° 20, p. 103Depuis 2008, le GRAL a complété ses nombreuses activités par la mise en œuvre d'une série de missions de prospections archéologiques aériennes. Cette pratique, généralisée dès le milieu du XXe siècle dans le nord de la France, permet de repérer des traces de modification dans la densité des sous-sols. Le travail des hommes est très souvent à l'origine de ces perturbations. Ces modifications affectent la croissance des plantes, cultivées ou non.

Ainsi, des anomalies de cultures, invisibles au sol,  peuvent apparaître dés que l'on prend un peu de hauteur. Les plantations ne captent pas l'eau de la même façon si elles poussent au droit d'un mur ou sur un large fossé. (Photo) Par exemple, le blé croît sensiblement mieux sur le fossé d'enclos de la ferme gallo-romaine d'Unias (flèche rouge) et plus difficilement au droit d'un mur (flèche bleue).

  Précieux, Ruffieu, émergence de substrat calcaire Bulletin n° 19, p 122

 

 

Un autre indice utile est la couleur des sols : les labours font remonter en surface des éléments géologiques exogènes au reste des terres arables. Sur un cliché de la commune de Précieux, les labours font remonter en surface le substrat calcaire (rare en plaine du Forez). Ce lieu est connu pour sa production de silex présent sur la plupart des sites préhistoriques locaux (Photo). C'est un matériau de faible qualité car très friable mais abondant et facile d'extraction.

 

 

Photo IGN 1976, Bulletin n° 22, p 72

 

 

 
Des sols particulièrement humides sont également propices à d'intéressantes découvertes. Ainsi, sur un cliché pris en grande hauteur par l'IGN en 1976, on voit apparaître la trace nette d'une rivière aujourd'hui disparue (Photo
). Cette vue  permet d'expliquer l’existence d'un nombre important de sites à proximité des anciennes rives tant à l'âge du bronze qu'à époque gauloise et gallo-romaine. Sans la découverte de cet élément, la répartition de ces lieux d'occupation était inexpliquée.

 

 

 

Zone de prospection archéologique

 D'autres techniques : analyse des ombres portées, examen attentif des anomalies topographiques permettent d'identifier des fossés ou des élévations du fait de l’Homme (motte féodale par exemple).

La zone étudiée couvre essentiellement la plaine du Forez. Quelques incursions permettent d’explorer la vallée du Gier et les plateaux bordant les Gorges de la Loire. (Photo).

Les résultats font l'objet chaque année d'un rapport remis au Service Régional d'Archéologie et les principales découvertes sont publiées dans le bulletin annuel du GRAL.

En voir plus :


Les leurres

Les enclos et le parcellaire

Les bâtiments

Temples et nécropoles

Les voies

Les grands sites

PA Sites

 

 Quelques grands sites

 


 

Les survols aériens sont également l'occasion de compléter la photothèque déjà imposante du GRAL.

 

Le pic de la Violette, PérigneuxOppidum gaulois d'Essalois, Chambles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prieuré de PommiersChâteau de Couzan, Sail-sous-Couzan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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PA Les leurres

Les leurres


 

Toutes les traces identifiées lors des vols doivent être confirmées par d'autres sources. Les vérifications adoptent de nombreuses formes : prospection systématique au sol et ramassage de mobilier archéologique, dépouillement de textes anciens mentionnant des ruines ou des voies anciennes, recherche des résultats de prospections antérieures, échanges avec les exploitants agricoles. Une trace ne pourra être qualifiée d'archéologique, si elle n'est pas confortée par d'autres indices.
Même en prenant de multiples précautions, la multiplication des éléments d'identification ne peuvent constituer une preuve irréfutable. Seule, une fouille soignée peut lever les derniers doutes. La photo interprétation est la phase la plus délicate de la prospection archéologique aérienne.

 Ronds champignonniers

 

Ainsi, dans le secteur de Chalain le Comtal en 2008, de nombreux cercles dont certains avaient une symétrie parfaite ont été observés. Sans vérification, ils auraient pu être confondus avec des fossés circulaires entourant, par exemple, des sépultures. (Photo). Las, lors du contrôle au sol, les illusions disparurent. On pouvait voir nettement de très beaux spécimens de mousserons. Le phénomène est connu et a conduit dans certaines régions à des sondages intempestifs  détruisant irrémédiablement de belles perspectives de délicieuses omelettes.

 

Piétinements animaliersLes vols, au lendemain d'orage, réservent souvent de très bonnes surprises. La pluie abondante peut s'insinuer dans des dépressions invisibles par temps sec et révéler des structures fossoyées prometteuses. Ce fut le cas près de Champdieu au printemps 2010. Les formes étaient diverses, très organisées, phénomène d'autant plus intrigant qu'en 1985, un survol avait mis en évidence des formes qualifiées à l'époque de protohistoriques.
Un examen attentif montrait que depuis de nombreuses années, le bétail paissait paisiblement autour de mangeoires fixes et tournait allègrement autour tassant ainsi la terre, frustrant ainsi les archéologues d'une découverte majeure (Photo).

Travaux archéologiques récents

 

 

Le dernier exemple fut, là encore, à l’origine de beaucoup d'émotion et à la perspective d'avoir œuvré à la découverte sinon du siècle du moins de quelques semaines. Imaginer des traces parfaitement symétriques dans un découpage orthogonal comme nos ancêtres gallo-romains les appréciaient tant (Photo). Nous étions proche d'un site reconnu en prospection terrestre. Certes, sur cette zone, aucun vestige n'avait été détecté lors des fréquents passages du GRAL. Toutefois, fidèle à nos principes, rien de pouvait être qualifié sans une vérification au sol. Il s'agissait en fait du résultat de sondages archéologiques, réalisés quelques années auparavant. Le relevé des dits sondages ne laissaient pas le moindre doute. Les tranchées creusées à l'époque correspondaient parfaitement aux traces identifiées sur les clichés.

 

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PA Enclos et Parc

Enclos et parcellaire


 

 

Enclos protohistorique Bulletin n° 19, p. 120Nouvelle découverte

Il fut le premier enclos gaulois découvert en 2008. Pourquoi gaulois ?
Par sa forme, d'abord, oblongue avec des arêtes légèrement curvilignes. Ensuite et surtout parce que situé à proximité immédiate de la commune archéologiquement riche de Chambéon. Des fouilles avaient révélé deux enclos de même forme et orientation dont l'un de taille exactement identique à celui aperçu d’avion. Du mobilier de la Tène Finale, soit la fin de l'Indépendance, avait été recueilli. Une tombe avec épée pliée venait confirmer l'importance du site. Cette trace montre que le site s'étend au delà du tènement dévolu à la fouille d'alors (Photo).

 

Enclos agricoles gallo-romains Bulletin n° 20, p. 106

 

Confirmation de découvertes au sol

Près de Mornant, en 2006, les prospections terrestres ont permis au GRAL la découverte de nombreux indices archéologiques. Entre autres, au sud de la commune une parcelle a révélé deux périodes d'occupation, l'une proche de la conquête romaine, l'autre plus tardive d'un siècle environ. Les survols effectués en 2009 permirent d'observer deux enclos, chacun proche de zones de prospection pédestre (Photo). Ils n'ont pas tout à fait la même orientation. Le plus grand, proche de la zone de ramassage la plus récente, dispose de fossés larges. Le plus petit a un fossé moins marqué et il est légèrement décalé vers le nord. Il correspond à la zone la plus précoce.

 

Zone d'habitat gallo-romain Bulletin n° 22, p. 71

 

Autre complément d’études antérieures

Les prospections aériennes permettent également la découverte d’éléments nouveaux et complètent les indices recueillis dans des parcelles voisines. La région de Marclopt est connue pour son riche passé gallo-romain. Des fouilles récentes ont d’ailleurs mis en évidence une occupation plus ancienne. Les prospections pédestres du GRAL avaient déjà révélé des éléments de mobilier significatifs  près du bourg. En 2011, les clichés aériens montrèrent une organisation complexe faite d'une zone d'habitat centrale (fossé carré) et des formes circulaires et ovalaires nettement identifiées. On peut voir en haut et à droite deux fois trois petites fosses. Après mise en culture de cette nouvelle parcelle, les vérifications au sol ont permis le recueil d'un abondant mobilier complémentaire (Photo).

 

 

Parcellaire antique Bulletin n° 22,  p. 74

 

 

Autour de Bussy-Albieux, des prospections avaient permis le ramassage de tessons datés du second siècle de notre ère. Le parcellaire découvert en 2011, à proximité, laisse imaginer une organisation plus ancienne. Il est curviligne, loin des formes orthogonales chères aux principes romains. Sans fouilles ou sondages, bien entendu, toute mention de datation ne peut être qu'hypothèse. Il s'agit d'un parcellaire constitué d'un grand enclos orienté nord sud. Des parcelles plus petites viennent s'y adjoindre (Photo).

 

 

 

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PA les Bâtiments

 

Les bâtiments


 

Les grands bâtiments

 

Grande ferme gallo-romaine Bulletin n° 22, p. 71La prospection aérienne en plaine du Forez n'offrira sans doute jamais les résultats spectaculaires qu'ont pu révéler les plaines calcaires de Picardie, par exemple. Les grandes fermes et villas à caractère agricole ne semblent pas être une organisation très répandues. Elles étaient cependant présentes dans le paysage, que ce soit sur la commune d'Unias, Saint-Paul-d'Uzore ou Chambéon, par exemple. Il n'est donc pas étonnant que les prospections aériennes n'aient pas permis de révéler beaucoup de ces structures. Toutefois, deux exemples viennent étayer le catalogue des modes d'occupation du territoire. Chambéon et Chalain le Comtal.

La commune de Chalain-le-Comtal est prospectée dès 2002. Le GRAL identifie un site gallo-romain riche en indices et installé sur une zone très étendue. Le terrain est argileux, très hydro morphe et les traces sont difficilement identifiable vu d'avion. Toutefois, les conditions très sèches de l'année 2011 ont permis d'en entrevoir les contours. La ferme s'étend Grande "villa" Bulletin n° 2d'est en ouest ; elle est constituée de petits ensembles regroupés. A l'est, on peut apercevoir ce qui peut être une zone vide de constructions, peut-être une cour, clôturée an nord (Photo).

La grande villa de Chambéon est connue depuis les années 1990. Au milieu des années 60, l'exploitant considérait que les nombreuses pierres gênaient le travail agricole. Il entreprit de les extraire de son champ et utilisa ces dernières pour empierrer des chemins. Les niveaux d'occupation étaient supposés définitivement détruits. Ce fut une heureuse surprise, en 2012, d'en retrouver des traces sur la partie où la prospection est la plus dense (Photo). Les traces montrent des vestiges très organisés. Ce pourrait être  la pars urbana de la villa. Le mobilier recueilli est très varié et abondant : tesselles de mosaïque, hypocauste, stuc et céramique sigillée.

 

  Petits habitats Bulletin n° 21, p. 111

Les petits habitats

Depuis 2008, une quinzaine de traces de petits habitats gallo romains ont pu être repérés depuis le ciel. Ce sont souvent des structures simples, de deux pièces cloisonnées, d’un type  proche de celles trouvées lors de fouilles récentes tant à Magneux-Haute-Rive qu'à Néronde, par exemple. Le cliché montre une croissance des blés, perturbée par une construction antique dans cette parcelle de la commune de Savigneux (Photo). Au sol, la vérification a permis de recueillir les indices habitues de ce type d'occupation : céramique commune, tuile à rebords et quelques tessons de céramique sigillée. Le GRAL n'ayant pas prospecté cette commune de façon systématique, il s'agit donc là d'une découverte nouvelle qui complète notre connaissance du territoire.

 

Trois petits habitats Bulletin n° 22,  p. 70 

 

Vers Veauchette, l'occupation était connue par les prospections pédestres. Le survol du site a pu apporter des éléments complémentaires quant à la dispersion des constructions et son organisation. Les prospections aériennes futures pourraient bien dévoilées un groupement de petits habitats plus nombreux que les trois éléments de bâtiments ici présents. Les travaux réguliers du GRAL révèlent une occupation de toute la surface de la parcelle et quelques indices bien antérieurs à l'époque gallo-romaine (Photo).

 

 

 

 Vestiges de village Bulletin n° 22, p. 70

 

 

Ici, c'est un village gaulois et gallo-romain connu depuis la fin du XIXe siècle et fouillé dans sa partie est. L'ouest du bourg n'a jamais fait l'objet de travaux autres que les prospections du GRAL. Nous sommes à Saint-Romain-le-Puy. Nous voyons là trois traces de petits habitats. Ils ne sont pas alignés et forment une trame assez lâche. L'habitat n'est pas dense, ce qui est confirmé par les fouilles de l'est du bourg (Photo).

 

 

 

 

 Petit habitat Bulletin n° 21, p. 108

 

Le dernier exemple vient de la commune de Marclopt, dont l'occupation gallo romaine est connue depuis la fin du XIXe. On peut observer cette petite structure, se trouvant sur une légère hauteur, au sein du lit majeur de la Loire. L’installation sur de petits points hauts est particulière à ce milieu particulier. On notera au nord de la structure, comme pour les exemples précédents, un cloisonnement qui sépare un quart de la surface. Les ramassages ont permis de récolter des indices antérieurs à la période gallo-romain (Photo).

 

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PA Temples et nécropoles

 Temples et nécropoles

 


 

Les temples

 Fanum, Bulletin n° 22, p. 72

Jusqu'à l'année 2011, un seul petit temple rural de tradition gauloise, encore appelé fanum, était connu depuis la fin du XIXe siècle dans le département de la Loire. Encore avait-il été dessiné selon les indications de l'agriculteur qui en avait retrouvé la trace lors du minage de sa vigne sur le territoire de Chalain-d'Uzore. Le petit bâtiment aurait été détruit au moment de la découverte.

En 2011, sur la commune de Trelins est apparu ce bel ensemble (Photo). On peut voir l'emplacement de la cella, structure de forme carrée qui constitue la partie sacrée de l'installation. Autour, un péribole, de plan sensiblement décalé par rapport à la cella. Il pourrait y avoir eu une réorientation du lieu cultuel à une époque postérieure à sa construction. On distingue aussi un petit édicule au sud, le chemin d'accès et des fossés de délimitation de part et d'autre. C'est un plan très classique de temple à cella unique.

Cella du fanum Bulletin n° 23

A quelques centaines de mètres,  les prospections au sol du GRAL ont permis de reconnaître un site d'occupation majoritairement gallo-romaine avec des indices plus, voire beaucoup plus anciens.

Sur le site, mentionné plus haut de Chalain d'Uzore, l'année 2012 a permis cette surprenante découverte (Photo). Le petit temple était censé détruit depuis 1887. Un survol printanier a fait apparaître le tracé de ce qui pourrait être une cella. Situé à 50 mètres à l'est des indications des archéologues du XIXe, elle pourrait indiquer que le sanctuaire n'a peut-être pas été totalement arasé.

 Saint-Marcellin-en-Forez, Bulletin n° 21, p. 110

 

 

 

 

Enfin, on ne peut passer sous silence ce cliché pris sur la commune de Saint-Marcellin-en-Forez (Photo). Le riche passé gaulois et gallo-romain du site est attesté par les prospections du GRAL. La forme photographiée n'est pas sans rappeler, elle aussi une petite cella entourée d'un péribole, d'autant que là encore, un chemin d'accès et un fossé de délimitation complète l'ensemble. Toutefois, tant que l'accès au site sera inaccessible à la prospection, il ne sera pas possible de confirmer cette intuition.

 

 

 

Les nécropoles

Sainte-Agathe-la-Bouteresse, Bulletin n° 21, p. 112

 

Les nécropoles sont complexes à identifier dans la plaine du Forez. La fosse sépulcrale est très souvent arasée par les labours. Il ne reste que le fossé d'enceinte de forme carrée, circulaire ou ovalaire qui peut être confondue avec d'autres enclos d'utilisation plus profane.

Toutefois, les découvertes de Sainte-Agathe-la-Bouteresse peuvent être assimilées à un site funéraire (Photo). La multiplicité des traces, la diversité de formes et d’orientation, la proximité immédiate de la grande voie romaine dite d'Aquitaine sont autant d'indices permettant d'avancer cette hypothèse plausible.

 

 

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PA Voies

 

Les voies

 


 

Schéma général des portions de voies détectées en prospection aérienne autour de FeursLes voies anciennes, romaines ou médiévales, sont des traces aisées à repérer. De nombreux leurres peuvent cependant perturber l'interprétation, fossés anciens, parcellaire linéaire disparu, par exemple. Aucun indice au sol ne permet de qualifier de façon certaine les vestiges observés, encore moins, bien sur, de les dater.

Il est donc nécessaire de compléter le travail de repérage par des travaux de dépouillement de textes anciens, voire par l'examen des travaux de fouilles anciennes ou par des observations faites lors de curages de fossés ou d’autres travaux agricoles en sous-sol.

Les terriers, documents à caractère fiscaux, visant à décrire les propriétés et droits soumis à l'impôt sont des sources riches en informations. Ils localisent les terres de façon précise en les positionnant par rapport à des repères fixes et connus des habitants. Le passage d'une voie est l'un des repères les plus utilisés. Une analyse fine permet de retracer leur parcours. Ces documents sont souvent médiévaux. Toutefois, il est parfois fait référence à des "chemins vieux", voire "antiques" laissant supposer une existence antérieure aux dates de rédaction de ces documents.

La localisation des sites antiques à l’aide des études rédigées depuis la fin du XIXe siècle et des prospections plus récentes réalisées par le GRAL, permettent de réunir suffisamment d'indices et d’élaborer des hypothèses de datation fiables de ces axes.

Feurs est une ville antique et comme telle, se trouve au centre d'un réseau viaire dit "en étoile". Les survols répétés depuis 2008 ont permis de constituer un panorama précis de ce réseau. Il manque très peu d'axes de distribution de la cité, un ou deux peut-être sur la dizaine photographiée (Photo).

La voie d'Aquitaine à l'ouest de Feurs, Bulletin n° 22, p. 76

La voie d'Aquitaine à l'est de Feurs, Bulletin n° 22, p. 75

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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